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RECOIS JESUS DANS LA SAINTE-CENE

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Nous n’avons plus peur d’une cérémonie sans fin ;
nous pouvons bien supporter ce qui nous est proposé et qui dure de 45 à 60 minutes.
C’est la politesse quand trois paroisses sont desservies le même jour.
Je me suis dit aussi que ce que la télévision ou la radio conçoit, nous pouvons aussi nous en approcher.
Il restera tout de même pour chacun la question :
ce que je vis dans ma paroisse ou dans une communauté que je visite –
est-ce cela qui me rassasie ? Est-ce la volonté de Dieu pour moi,
et pour ceux qui font partie de ma vie ?
Je ne voudrais pas que l’on se pose trop de questions,
mais l’indifférence serait la pire des insultes envers mon Dieu.
Si je suis surpris par la présence de la Sainte-Cène un dimanche,
je pense à la générosité débordante du Seigneur.
Il m’attend, et moi ? « Je m’attends à Lui tout le jour » Ps.25.
J’ai été préparé à recevoir la communion avec Jésus lors de la confirmation :
c’était une action qui engageait mon coeur, mon être entier.
Pourquoi en serait-il autrement demain ? Tu es préparé,
et tu te laisses transformer dans l’Esprit de Jésus.
Si je me dis qu’il me manque une réconciliation,
c’est qu’il est écrit : «
si tu as quelque chose contre ton frère, laisse ton offrande devant l’autel,
et va d’abord te réconcilier… ».
Si je n’y suis pas arrivé, j’ai besoin de la force de Jésus :
je reçois Jésus qui a porté ma croix et ma victoire sur le Mal.
« Reçois le corps du Christ » :
je reçois l’action généreuse de Dieu, il me rejoint,
et je rejoins le « Corps du Christ » - « vous êtes le Corps du Christ
et chacun en est un membre », écrit Paul (1 Cor.12, 27).
Il est là aussi pour ceux qui sont dans une profonde détresse.
Quand Luther a mis le poids de l’intervention de Dieu dans la participation personnelle – «
tel que je suis… »
- certains n’ont pensé qu’à une chose : il faut en être digne !
Un ancien était même convaincu que le pasteur n’était pas digne de la distribution.
Jusqu’au jour bienheureux où mon père – ce pasteur
- étant à l’hôpital, l’ancien est venu recevoir de mes mains son Jésus.
Moi, encore étudiant, ayant reçu une autorisation spéciale,
témoin privilégié
: comment voulez-vous que depuis ce soir-là,
je ne m’attende pas à Jésus – la Vie qui ressuscite.
Autre grâce : Elle venait de perdre son fils, l’autre venait de perdre son mari.
Dans cette vraie détresse, elles se sont retrouvées
l’une à côté de l’autre dans le cercle du Vendredi-Saint, pour renaître.
Aucun ne pouvant dire une formule magique, l’une ne connaissant pas l’autre,
je crois que j’étais le seul à comprendre la grande bénédiction que nous pouvons
attendre lorsque nous regardons à Jésus.
Tous les baptisés sont invités.
Nos célébrations essayent d’être les plus généreuses possibles.
Il me tient à coeur aussi de ne pas refuser de bénédictions.
Alors je ne peux pas exclure les enfants,
si on leur explique que Jésus se donne lorsque nous le fêtons.
Je pose ma main sur l’enfant et je lui dis.
« Reçois Jésus et qu’il te bénisse. »




« Seigneur, rends-moi attentif le long de mon chemin :
tu as semé pour moi des merveilles.
Je te remercie pour tous ceux à qui jusqu'au plus obscur de leurs êtres,
tu as apporté ta lumière et fais renaître,
toi le Père de la vie visible et invisible.
Avec Toi, Seigneur, nous fêterons dans la paix et la joie,
pour maintenant et l’éternité. »

 


Pasteur Alfred Lappuke

 



 


 
             

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