Le temps du Carême
se veut une période clé quant
à cette notion du don. Il précède et prépare le jour
anniversaire
du don de Jésus de sa vie. Donner son
sang (aima, en grec) en tant qu’ Agneau de Dieu,
c’est faire l’offrande à Dieu de sa vie avec tout ce
qu’elle signifie. Sa vie a toute une histoire.
Et en tant
que telle, est d’une richesse sans mesure. Ce n’est
pas un don vide… que fait le Nazaréen.
Son Geste
est rempli de toute une existence d’Amour.
Il regorge d’un investissement ultime.
Soli 2011, l’action oecuménique de Carême,
que
protestants et catholiques veulent vivre cette année
se situe dans cette même logique.
Partager un bol de
riz, soutenir une action de développement… ; à la
suite du Christ, nous sommes invités à donner de
nous-mêmes,
à nous associer au geste de solidarité
universelle ! Il est vrai que le thème :
«Donner, c’est partager»,
nous ouvre à l’inconnu du
don. Nous ne savons guère où il nous mène...
Mais
s’abandonner à Sa Voix, faire don de soi, n’est-ce
pas s’ouvrir à la nouveauté de Pâques et de la foi ?