LA RENTREE,
c’est prendre naturellement les enfants par la main.
Certains
diront que leur sécurité et leur avenir en dépendent.
Dès le
plus jeune âge, ils s’imposent et nous essayons de valoriser
leurs talents.
La vie en dehors de la famille a la plus grande
place – et beaucoup sont heureux de se retrouver avec des
compagnons de jeu et d’étude ! L’option « religion » n’a plus
la cote et on se demande s’il faut se distinguer par des valeurs
qui ne font plus l’unanimité.
Pourtant, il y a urgence.
Il y a
urgence pour remettre la confiance au centre de nos vies. Et
qui d’autre que Jésus Christ avons-nous à proposer qui nous
rassemble, qui incarne Dieu regardant au coeur et non aux
apparences, qui appelle riches et pauvres à régler la seule dette
intéressante : nous aimer les uns, les autres.
Notre Seigneur et
Sauveur vivant, aujourd’hui encore, accepte tous, sans
conditions et avec de grandes exigences, dignes de nous.
Pourquoi s’étonner qu’il y ait trois mille sortes d’églises
protestantes, puisque chacun de nous veut y trouver son
compte.
Vous qui prenez un enfant par la main, pensez aussi
à votre propre pèlerinage sur la terre.
Les voyages forment la
jeunesse – et nous sommes intéressés par les milliers de
jeunes qui vont venir vers nous : la communauté de Taizé
appelle cela un pèlerinage de confiance sur la terre.
Affirmer
que la vie a un sens au 21e siècle, c’est aussi se poser des
questions et prendre des risques, oser l’aventure de la foi.
Tout est nouveau et il nous faut répondre à l’appel de
toujours, l’appel de Jésus ressuscité et en gloire qui nous dit :
« et voici je suis avec vous tous les jours… » et répondre en
son nom à l’appel des plus fragiles, des enfants de Dieu, que
nous prenons par la main, aussi dans la maladie, en espérant
que se réalise ainsi la confiance du psalmiste priant : «Du
haut du ciel, il étend sa main pourme prendre,me retirer des
grandes eaux ».
(Ps. 18,17)