« Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce
n'est pas avec une supériorité de langage ou de
sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage
de Dieu. Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi
vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ
crucifié. Moi-même j'étais auprès de vous dans un
état de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement;
et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur
les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une
démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre
foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais
sur la puissance de Dieu. »

(1 Cor. 2, 1.)

« Mais il ne suffit pas d'annoncer ! Tout simplement parce
qu'il y a QUELQU'UN à qui la chose est annoncée. On ne
peut pas soulager sa conscience en se disant : « Au moins
on aura dit ce qu'on avait à dire », sans se soucier de
ceux à qui l'on s'adresse. Il n'y a de révélation que
reçue....La première condition de l'annonce de la foi est le
souci de la réception. Mais il serait vain de penser que
tout le travail peut être fait par l'émetteur. La deuxième
condition concerne la disposition particulière de celui qui
reçoit l'annonce de la foi. Or, à propos de la foi, il est une
chose dont on doit être averti et que je résume dans la
formule paradoxale : « On ne peut croire sans croire. »
Eh oui, in fine, il faut bien « croire », c'est à dire poser un
acte délibéré, prendre une décision. Je constate que
nombre de nos contemporains éprouvent une telle
insécurité qu'ils ne savent plus donner leur foi. Il est
nécessaire, ici, d'éclairer ce qui est en jeu dans l'acte de
croire… Mais la question du «croire » ne se pose pas
seulement aux incroyants… l'on ne peut être véritablement
croyant en se dispensant de l'acte de croire...La foi ne peut
être qu'un acquiescement qui met en jeu - en mouvement -
toute la personne, toute son intelligence, toute sa capacité
de questionnement, toute sa faculté de comprendre. La
question de la confiance, donc de la décision, donc de la
liberté est au coeur de l'acte de foi. Et même si cela peut
sembler une évidence, cela doit être rappelé et revalorisé.
En cette matière, notre unique modèle, comme toujours, ne
peut être que Dieu Lui-même. Dieu qui jamais ne s'impose.
Dieu qui appelle, attend, et laisse ouvert l'espace de la
décision humaine. »

- Doré J. (archevêque émérite de Strasbourg) : à cause de Jésus !
éd. Plon, 2011 -

la retraite

Le 1er novembre 2012, je pars à la retraite après 12
années et quelque 700 cultes dominicaux où nous
avons ensemble célébré notre foi ; je rends grâce à
Dieu de ce que mon épouse Magdalena - femme de
pasteur ! - et moi-même avons pu témoigner parmi
vous ; tout est grâce ! ; soyez bénis !

Le culte (les animaux de la Bible)

en plein air à
Leiterswiller le 24 juin (voir page de couverture) était un
moment joyeux de rencontre des chrétiens de Leiters-
willer et au-delà, par un temps splendide et avec la
participation souriante et chantante de nos enfants. Le
tryptique « Création et Alliance -Agneau de Dieu-
Royaume de Dieu » réalisé avec art sous la conduite
d'Anne et de Mireille trouvera sa place dans le choeur de
l'église de Leiterswiller.

Rendez-vous le dimanche 9 septembre

pour la fête
paroissiale, les informations vous parviendront
fin août !

Reprise du catéchisme :

Mercredi 5 septembre : 9h à 11h30 petit catéchisme
MARDI (et non plus le vendredi) : 17h15 à 18h30,
grand catéchisme à la salle paroisssiale avec le pasteur
Werrn et le pasteur René Gerber chargé de la desserte
de la paroisse après le pasteur Werrn.

Les enfants et le personnel de l'école de Rittershoffen
ont organisé une belle et touchante fête à l'occasion du
départ de Magdalena Werrn qui a assuré les cours de
religion depuis 12 ans. Merci pour les surprises, les
signes d'affection et les cadeaux. Bel été à tous !

Pasteur Patrick et Magdalena Werrn