(1 Tim. 6)

Si quelqu'un enseigne de fausses doctrines, et ne s'attache
pas aux saines paroles de notre Seigneur Jésus Christ et à
la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d'orgueil, il ne
sait rien, et il a la maladie des questions oiseuses et des
disputes de mots, d'où naissent l'envie, les querelles, les
calomnies, les mauvais soupçons, les vaines discussions
d'hommes corrompus d'entendement, privés de la vérité, et
croyant que la piété est une source de gain. »

La lecture biblique de ce matin, où je rédige cet article
pour le lien d'été que vous tenez entre vos mains, me
bouleverse profondément par sa force d'expression
et par son actualité. Tous les chrétiens, orthodoxes,
catholiques, protestants confessent l’Église une sainte
universelle et apostolique (confession de foi de Nicée-
Constantinople) et cependant, l’Église est divisée, et
malgré les efforts de dialogues oecuméniques de ces
dernières 50 années, qui ont porté des fruits de
réconciliation, les différentes Églises « soeurs »
semblent à nouveau tendre vers des replis identitaires,
en exprimant des jugements et des rejets à l'égard des
autres confessions. C'est la peur de perdre son identité
dans un contexte de déchristianisation qui pousse à
affirmer que l'on est seul à détenir la vérité !
Oui, nous protestants, avons des raisons d'être inquiets
devant le nationalisme de certaines églises orthodoxes
et devant l'intégrisme catholique qui gagne du terrain
en faisant fi des avancées du Concile Vatican II. Mais
à l'intérieur du protestantisme aux expressions
plurielles de la foi, il y a aussi des intégrismes, des
libéralismes à outrance, des récupérations politiques
douteuses. Mais surtout, il y a, sous le vocable de
protestant des voix qui s'élèvent, des courants
théologiques qui se manifestent, qui n'ont plus rien de
protestant, voire plus rien de chrétien !

Dans le numéro du 3 mai 2012 se trouve une
recension d'un livre intitulé « L’Autre incertain » du
pasteur Jean Abel ; je n'ai pas lu ce livre et je ne le
lirai pas ; j'en cite un extrait : L'athéisme est dès lors
pour moi le seul postulat honnête du genre humain
perdu dans l'univers énigmatique dont parle Pascal.
Ainsi donc l'homme est condamné à mener une
existence en absence de Dieu et cette existence libérée
du religieux, je l'appelle laïque et elle m'apparaît
comme la seule où nous puissions nous rencontrer

comme citoyens appelés à oeuvrer ensemble au service
des humains. Reste pour moi l'attente inimaginable
d'un Royaume où Dieu sera tout en tous. »

Dans un numéro du lien d'il y a quelque temps, j'avais
déjà mentionné tel article d'un pasteur ou tel livre avec
un contenu semblable, et je répète : « Il ne faut pas
s'étonner, si nos frères de confession chrétienne
différente ne nous écoutent pas et s'éloignent de nous,
si tout est disible sous l'étiquette de protestant ! »

Le coeur de l'homme s'unifie par la communion avec
Dieu en son Fils Jésus-Christ, un tel homme sera
ferment d'unité, un tel pasteur accomplira un ministère
d'unité, une telle Eglise sera ouverte à la réconciliation
avec les « frères séparés » ; mais pour cela il faut se
placer humblement sous la Parole de Dieu et se laisser
diriger dans la prière.

Le Conseil Presbytéral :

C’est avec une grande joie et reconnaissance que nous
avons accueilli le nouveau conseil presbytéral lors du
culte du culte des Rameaux : Président : Martin
Kraemer / vice-président : Laurent Weimer /
secrétaire : Irène Guilmot / trésorier : Denis Weber /
délégués au Consistoire : Christian Haberstich et
Liesel Horvath -Klein / déléguée à l’assemblée
d’inspection : Irène Guilmot (suppléante Liesel
Horvath–Klein).

Le nouveau

Conseil Presbytéral

Nos confirmants 2012 :

Lea Sophie Gebhard

Quentin Kast

Marina Eberhard,

Jonathan Laugel,

Melissa Rohrbacher

Florian Clauss

Patrick Werrn