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« Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu,
que chacun de vous mette au service des autres
le don qu'il a reçu »

1 Pierre 4, 10

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« Alea jacta est » : le dé est jeté…


Le dé est jeté, les élections sont faites, les voix sont comptées et les élus installés dans leur fonction. « Alea jacta est ». Au lendemain des élections, je décèle divers sentiments chez ceux qui se sont rendus aux urnes. Satisfaction des uns, qui ont eu le nombre de candidats nécessaires pour les postes à pourvoir, tristesse des autres qui signalent : « tous les postes n’ont pas été pourvus, faute de candidats ». Quoi qu’il en soit, le dé est jeté ! Selon les compétences et disponibilités de chacun, les divers postes sont attribués : un administrateur d’entreprise s’occupera de la gestion matérielle de la paroisse ; parmi les nouvelles venues, deux élues s’occuperont des groupes de bricolage, des rencontres d’anciens et des repas de la paroisse. L’animation « jeunesse » reviendra au plus jeune du conseil et le professeur de musique sera compétant pour redynamiser le chant de la paroisse… Un sentiment de satisfaction chez beaucoup. Ce qui est relativement facile à organiser dans une paroisse ou association, pose beaucoup plus de problèmes dans le monde politique et économique. Là aussi ces mêmes sentiments se font jour : déception des uns, dont le candidat favori n’est pas sorti des urnes, satisfaction des autres qui fêtent la victoire de leur élu. Je décèle ici et là encore un autre sentiment : celui de la fausse satisfaction qui nous fait dire : j’ai fait mon devoir, j’ai participé aux élections, j’ai donné ma voix à celui qui m’a semblé être le plus apte pour le poste à pourvoir. J’ai jeté le dé, aux élus de poursuivre. Je pose la question : « connaissez-vous un jeu de société où vous jetez le dé, et où vous laissez à un autre la responsabilité de poursuivre le jeu à votre place » ? Certainement que non ! La vie de l’Eglise et de ses paroisses, tout comme celle de notre pays est plus qu’un jeu de société. Nous y participons tous en mettant au service des autres, les dons et les capacités qui constituent la richesse de notre personne, même si certaines responsabilités sont confiés à des élus. « Que peut faire le pays pour moi ? » avait demandé un électeur à un élu. Et la réponse de l’élu à l’électeur a été : « que pouvez-vous faire pour le pays ? » A nous de donner la réponse…


Dazu diese kleine Hasengeschichte :


Die Häsin lag sehr krank, der Hase war viel unterwegs, um den Alltag sicherzustellen. Die fünf Kinder waren sich selbst überlassen. In ihrer Krankheit machte sich die Häsin Gedanken und Sorgen. Da kam der Igel, brachte frische Kleeblätter mit und sagte: „kommt Zeit, kommt Rat!“ Gut gemeint, überlegte die kranke Häsin :“ wann kommt die Zeit und welcher Rat wird es sein?“ Tags darauf sah die Eule herein und meinte: „hier muss etwas geschehen, da muss ein Programm her“. Die Häsin dachte: „wie und mit wem kann hier etwas geschehen?“ Als die Feldmaus durch das Fenster guckte, sagte sie spitzig: „Kopf hoch, Frau Nachbarin, so trägt eben jeder sein Päckchen!“ Das ist schon kein Päckchen mehr, dachte die Häsin, und was soll das heißen : „Kopf hoch“. Ich habe nicht einmal die Kraft vom Krankenlager aufzustehen. Solche Besserwisserei kann ich nicht mehr ertragen. Die alte Katze schaute auch herein: „es wird schon besser werden“, meinte sie schnurrend und meinte es ehrlich. Doch die Kranke verzweifelte fast: „wer ist schon „es“ und was soll werden?“ Ich habe den Eindruck, dass überhaupt nichts wird. Als dann noch der Maulwurf mit tiefer Stimme durch das Fenster rief: “Keine Sorge, Ende gut, alles gut“ empfand die Häsin nur noch Bitterkeit. „Müssen die denn alle solchen gutgemeinten Unsinn reden?“ Das sind doch Sätze, mit denen ich nichts anfangen kann. Während sie voller Enttäuschung so nachdachte, kamen die Ameisen herein, grüßten kurz, stellten Feldblumen auf den Tisch, machten die Küche sauber und versorgten die jungen Hasen, waren bei alledem sehr leise und verabschiedeten sich ohne jeden Aufwand. Da trat viel Ruhe ein und vor allem die Hoffnung auf neues Leben.



Pierre MICHEL

 



 


 
             

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