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De la mort à la vie …. Histoires de résurrections
Témoignages (1)


En tant que chrétiens, nous croyons que Dieu a ressuscité Jésus de la mort et lui a permis de revenir à la vie. Nous croyons aussi que Dieu permet des résurrections dans nos vies, lorsque nous traversons une période mortifère et avons la grâce de revenir à la vie. C’est alors une vie toute nouvelle qui commence. Ecoutez ces trois témoignages...

Alcoolisme: Témoignage d’une délivrance

J’étais jeune, j’avais tout pour être heureux, un travail stable, une épouse, des enfants, et je vivais dans une sorte de routine, pensant que rien ne pouvait venir perturber cette vie tranquille. Je m’accordais un petit verre de temps en temps, pour le plaisir, puis deux verres. Je pouvais en supporter de plus en plus, tout en menant une vie quasi normale. Mais ce n’était plus une vie normale : l’alcool m’a fait accumuler tout un tas de problèmes. Je ne faisais plus face, c’est dans l’alcool que j’essayais de noyer mes soucis.

Je n’avais pas vu s’installer en moi cet ennemi qui prenait le dessus. Je ne maitrisais plus ma consommation, c’est l’alcool qui était devenu une véritable nécessité et qui rythmait ma vie. J’étais devenu dépendant, drogué. Je ne voyais plus d’issue, je n’arrivais plus à faire face. Les problèmes prenaient une telle ampleur, que pour moi la solution était d’en finir, c’était trop dur. J’ai pensé au suicide. Cette solution me semblait préférable, car je voyais que je perdais mes amis, ma famille, mon permis de conduire et mon emploi.

Je n’arrivais plus à penser, et la souffrance qui m’avait envahie atteignait également mon entourage. J’avais besoin de soutien, d’écoute et d’accompagnement. Seul je ne pouvais plus m’en sortir, j’étais pris au piège et je déniais ma dépendance.

Sur les conseils d’un ami, j’ai accepté de faire appel à la Croix bleue. La Croix Bleue a très vite compris qu’on ne se délivre pas seul de l’alcool. Les personnes malades ne croient plus elles-mêmes pouvoir se passer un jour de l’alcool, il faut faire un appel, il faut une lumière venant de l’extérieur. La personne devenue alcoolique a besoin d’un ami allant au-devant d’elle et l’accompagnant dans sa route vers la guérison. Cet accompagnement est basé sur la confiance, sur la foi, sur l’espoir et la signature d’un engagement de non consommation, et conduit vers une vie qui retrouve le chemin de la liberté et souvent il est accompagné de l’aide de Dieu.

Ce changement de vie, cette renaissance, cette libération qui peut aller jusqu’à la guérison est génératrice d’un dynamisme qui vient à bout de la dépendance, et détruit cette dépendance.

Les amis de la Croix bleue, forts de leur expérience, m’ont aidé à comprendre que c’est une véritable maladie. Ils m’ont aidé à mettre en place une démarche de soins, une prise en charge médicale, le sevrage suivi d’une cure de 3 mois dans un centre spécialisé.

Ce fut une nouvelle vie, une résurrection. Accompagné par les membres actifs de la Croix bleue, aidé par leur témoignage, j’ai compris que je n’étais pas seul responsable de ce qui m’arrivait. J’ai accepté et me suis débarrassé de la honte et la culpabilité, pour me reconstruire, mais sans renier le passé. J’ai accepté l’abstinence totale et définitive comme les autres membres de la Croix Bleue. Cela m’a permis de résoudre les problèmes, d’avoir la tête claire, de retrouver ma place dans la famille et dans mon travail, de retrouver la confiance de mes proches et de me faire de nouveaux amis. J’ai gagné l’estime de mon entourage. C’est une nouvelle vie avec de nouveaux horizons, permettant d’apprécier chaque instant et les plaisirs retrouvés.

Pour vraiment guérir, j’ai décidé de ne plus consommer d’alcool, de vivre une abstinence totale et définitive. Je me sens fragile et c’est en aidant d’autres malades, avec mon témoignage, que je trouve la force de tenir l’abstinence et de rester vigilant. Voilà comment je suis arrivé à ma vie nouvelle, à cette seconde naissance qui me permet aujourd’hui de vivre cette foi en Dieu, dans l’abstinence de l’alcool .

Un ressuscité…. qui a souhaité rester anonyme






De la mort à la vie …. Histoires de résurrections
Témoignages (2)

Le cancer: la fin ?

2012 : 16 ans déjà… et je n’ai toujours pas oublié ce que DIEU a fait, et fait encore chaque jour pour moi qui ai tant de valeur à ses yeux !

Le 4 avril 1996, Dieu m’a pris fermement par la main et depuis Il ne me quitte plus et ne me quittera plus. En vérité, Il ne m’a jamais oublié, mais c’est moi qui l’avais délaissé, ébloui par ce monde, entraîné, emporté, abreuvé d’illusions. Tout m’avait réussi, je vivais à 100 à l’heure et Dieu n’était pour moi que le moyen pour certains de trouver leur place au soleil. Tout me réussissait et il m’en fallait toujours plus, … et puis ce fut la crise immobilière de 92 et la descente aux enfers, la perte de mon travail, mon second divorce, 4 années de lutte pour éviter la ruine totale et puis le corps qui ne suivait plus.

Le 4 avril 1996 : Hospitalisation en urgence … Cancer en phase terminal (stade IVb pour les initiés). Je sentais le sapin,...j’avais échoué lamentablement ! Chimiothérapies – Facteurs de croissance à cadence désespérée, 6 mois d’une guerre chimique effrénée aux mains de femmes et d’hommes exceptionnels, lumineux, des anges de compassion, de dévouement et d’amour. Mes proches, affolés pour les uns, portés par les groupes de prière pour d’autres, vivaient au rythme des analyses et bilans hebdomadaires. Comment exprimer le désespoir et l’angoisse des proches à chaque fois qu’ils passaient la porte du 12ème étage du CHU… les visites improbables ou inattendues, les voisins de chambre de la semaine passée que l’on ne verra plus, ce jeune de 20 ans, ce papi respectable parti si tôt au désespoir de son épouse impuissante … Dieu, Lui, maîtrisait tout, Lui savait, … Moi, je ne comprenais rien malgré mon éducation, mes études et mes connaissances. Les longues heures d’enseignement biblique, à l’époque si fastidieuses, refaisaient surface. Dieu s’approchait peu à peu de moi.

Et puis, il y a eu la greffe de moelle, puis la radiothérapie aux frontières de la mort… Je n’oublierai jamais quant, au Centre Paul Strauss, couché au fond d’une fosse de 3m , entouré, certes, de 2 assistantes attentionnées, mais où l’on est seul dans la pénombre de ce canon irradiant pendant 20 minutes. Ma seule pensée a été de chanter inlassablement 2 cantiques… « Oh prends mon âme, prends là Seigneur… » et « Autrefois, enfant de colère j’ai sali ton précieux nom, et vers toi aujourd’hui mon Père à genoux je demande pardon ». Dieu m’avait vaincu, il aura fallu 36 ans pour que je comprenne !

Ce long tunnel dans lequel Il m’avait poussé de force avait pour seule source de lumière Dieu et ses « anges, simplement humains », qu’Il plaçait sur mon passage. Ce long tunnel laissait refléter au loin l’éclat du jour, un jour nouveau !

Chaque jour qui se lève est un jour que Dieu m’offre pour le servir, l’honorer, le glorifier.

A mon grand désespoir, je n’y arrive pas assez, toute ma volonté humaine ne suffira jamais, mais Lui m’aidera, Il m’a pardonné et m’aimera toujours.

Jacques FRANCK (Engwiller)











De la mort à la vie …. Histoires de résurrections
Témoignages (3)

Depression : Achtung Todesgefahr !

E s wa r e i n schleichender Prozess, der sich unbemerkt über J a h r e h i n z o g . Unbemerkt? Nein, aber falsch interpretiert. Ich b e k am p l ö t z l i c h Probleme mit meiner Stimme – und das nach über 30 Jahren im Schuldienst ! Hätte ich da, bei falschem Gebrauch der Stimme, nicht schon viel früher Probleme bekommen müssen ? Aber Stimme kommt von Stimmung, und die war bei mir nicht gerade die beste. Denn innerhalb weniger Monate hatten wir mehrere Todesfälle in unserem Familien- und Freundeskreis zu beklagen, darunter meine Schwester mit knapp 51 Jahren, die zwei unmündige Kinder hinterließ. Trotz zweier Stimmheilkuren wurde meine Stimme nicht besser. Hinzu kamen Sorgen um die Gesundheit meines Mannes. Und auf einmal saß ich im „Loch“. Schlaflosigkeit, Ängste, Selbstzweifel, Leere, das Gefühl verlassen zu sein – ich sah alles nur noch negativ und mich als totalen Versager. Ich konnte mich über nichts mehr freuen, und ich hatte mein Lachen verloren. Ich funktionierte nur noch, ohne zu leben. Es begann eine längere Odyssee von einem Arzt zum anderen, bis mir endlich eine Ärztin sagte, ich hätte Depressionen und das Beste sei eine Behandlung in einer Psychosomatischen Klinik. Welch ein Schock für mich ! Ich, eine emanzipierte selbstbewusste Frau, erfolgreich im Beruf und glücklich verheiratet, musste akzeptieren, dass meine Seele krank war und litt. Es war nicht einfach, mir meine eigenen Schwächen einzugestehen, die ich bis dahin erfolgreich verborgen hatte.

Mit professioneller Hilfe von Psychotherapeuten begann ein langer steiniger Weg zurück ins Leben. Besonders hilfreich dabei waren für mich Lieder – man kann ansingen gegen die Traurigkeit! – Psalmen, Gebete aus dem EG und natürlich unsere Freunde, die fest zu uns standen. Mit Gottes Hilfe und einer großen Portion Gottvertrauen habe ich es geschafft, aus dem „Loch“ herauszukommen. Welch ein Glück, wieder lachen und sich freuen zu können!

Das ist wie ein wunderschöner Sonnenaufgang nach einer langen dunklen Nacht, wie ein neues Leben !

Vera SCHOPP



 
             

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