Après Berlin en 2003, le Kirchentag oecuménique
nous emmenait à Münich. Un certain nombre
d’alsaciens était de la partie... Sous les nuages
(mais aussi le soleil) de Münich, études bibliques,
discussions, podiums, conférences, visites…
concerts… se succédaient du matin au soir (voir
tard dans la nuit) ! De quoi remplir la tête*... et les
jambes… de savoir, d’opinions et de kilomètres
parcourus ! Malheur à celui qui voudrait participer à tout ce programme marathon ! Il n’en serait pas
revenu.
Durant 5 jours, toute la ville avec ses paroisses
catholiques, protestantes, orthodoxes… jouait le
jeu. De quoi avoir le tournis et le virus à posteriori.
Vivre un Kirchentag, on ne peut en revenir
indemne. Il y a là trop de chaleur, d’échanges, de
fraternité, d’humanité qui coulent à flot !
En un petit lieu de la planète, continents, pays et
régions du monde se rencontrent et fraternisent. Un
Kirchentag oecuménique, c’est comme une Coupe
du Monde de football. On y vient de partout. Non
seulement d’Allemagne et d’Europe mais encore
d’Amérique, d’Afrique, d’Australie… Y participer,
c’est tout simplement bienfaisant. L’âme humaine y
recharge ses batteries. La tête remplie d’images et
d’idées à développer concrètement, nous sommes
repartis le dimanche après le culte final…
Demeure néanmoins, l’éternelle question quant au
partage fraternel du pain : l’eucharistie. Quant,
enfin, sera-t-il possible de vivre cette pleine
communion autour de la table du Christ ;
communion à laquelle, lui seul, peut inviter. La
question restera ouverte pour l’instant et sans doute
pour un bon moment… A moins que là aussi un
« mur de Berlin » ou faut-il dire de Jéricho ne
s’écroule brutalement sans grand présage. Faut-il
l’espérer? Sans nul doute ! Alors trompettes et
fanfares continuez à tourner en rond… autour de la
muraille et faites vous entendre !
Gilbert GREINER
(* Restent les images... comme dans un film.)
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