JE MARCHE AVEC TOI
EN ROUTE VERS LA CROIX…
C’est ce que personne
ne veut. Le Carême doit être raccourci ! Mais nous le
supportons comme on supporte l’hiver à rallonge : avec de
fausses consolations comme « nous n’y pouvons rien », « ce
n’est pas tous les ans »… Une personne reçoit des soins et
des examens médicaux poussés ; alors elle se demande si
elle a le cancer, au lieu de penser au privilège qu’elle a
d’être si bien entourée. Si Jésus n’avait pensé qu’à la croix
au lieu de vivre à fond l’amour et la miséricorde, nous
n’aurions pas une idée de l’Esprit Saint et de ses dons que
nous pouvons partager.
EN ROUTE VERS LE CIEL.
C’est comme l’effet de la
résurrection, l’énergie de la vie sur toute la terre
printanière ; et beaucoup vont s’envoler aux quatre coins du
monde, retrouver leurs intérêts divers, l’impression de se
libérer pour vivre à fond. La vie, c’est aussi à notre niveau,
ne pas pouvoir toujours décréter quand ça s’arrête. En route
vers le ciel, Jésus marche aux côtés des pèlerins –
d’Emmaüs. Et quand il les a quittés, ils se rendent compte :
« N’y avait-il pas comme un feu qui brûlait au-dedans de
nous quand il nous parlait en chemin et nous expliquait les
Ecritures ? »
EN ROUTE POUR APPRENDRE A VIVRE.
Petit footeux les rêves dans les cieux...
quand en toi t'es mort c'est difficile de renaître
...J'grandis à contre coeur moi
j'veux rester un môme...
si j'abandonne mes rêves,
mes rêves m'abandonnent
Difficile de se mettre dans la peau de ce jeune, mais
souvent nous nous sentons contrariés et perdons alors le
sens de la présence de notre Seigneur.
MAIS REGARDER LE SOLEIL,
cela n’est possible que
quand un nuage se met devant. Avec nos « nuages » nous
pouvons nous tourner vers Jésus vivant qui dit : « que votre
coeur ne se trouble pas ! Croyez ! »
Pasteur Alfred Lappuke
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« Notre coeur ne brûlait-il pas tandis qu’il nous parlait
en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? »
Luc 24, 32 (Les Disciples d’Emmaüs)
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